Message du Père Narlaly ministre général à la communauté de Cerfroid lors de son passage le 8 février
Je veux
partager avec vous ma joie d’être au milieu de vous ici à Cerfroid, pour ces
deux jours. A chacun de mes passages, la communauté est différente par sa
composition, mais pourtant toujours la même, par l’esprit qui émane de
l’endroit. C’est ce qui est bon. Car ici est la source spirituelle des Fondateurs
Jean de Matha et Félix de Valois ; et c’est qui donne au lieu une vitalité
certaine. Il y a quelque chose ici qui « attire » le cœur et le met
en paix.
Vivre à Cerfroid est une grâce
Ici ont vécu
les premiers trinitaires ; des personnes très ferventes se sont jointes à
eux, disciples et collaborateurs fervents.
Cerfroid
était très fervent : il y a quelque chose de particulier ici ; c’est
un lieu qui a connu beaucoup d’années de discernement et une prière intense. Ce
lieu est un endroit très précieux. C’est une chance de vivre ici ; c’est
la source de notre famille. Le Seigneur a donné un charisme à ce lieu pétri par
la sainteté de ses fondateurs.
Si nous
regardons le fil rouge de notre histoire, le 13° siècle a vu une très grande
extension de notre Ordre; on a beaucoup grandi. Cela s’est passé ainsi exactement
après la Réforme
de St Jean-Baptiste de la
Conception : l’Ordre a connu une grande croissance. Et
cela a donné au moins 40 saints après cette Réforme.
Car Dieu a suscité Jean-Baptiste de la Conception pour
restaurer l’esprit originel.
C’est lui qui
a entrepris les démarches pour la canonisation de Jean et Félix, tellement il
les aimait. Il est mort le 14 février 1613 à 15h à Cordoue, il y a 400 ans.
Quatre cents ans les sépare, mais l’année jubilaire de 2013 unit Jean de Matha
et Jean-Baptiste de la
Conception dans la même grâce de paternité spirituelle.
Il se trouve que notre année jubilaire
coïncide avec l’Année de la Foi
voulue par le Pape.
Nos
Fondateurs, notre Réformateur, ont été mus par la
Foi. Il
faut donc tout faire pour essayer de vivre et transmettre l’esprit originel.
C’était déjà à l’origine la « famille trinitaire », dans la
« Maison de la Sainte Trinité », réunissant des frères, des sœurs, laïcs et
clercs.
Humainement
cela pose des difficultés, mais il faut dépasser tout ça : il faut
s’adapter ; pour cela il faut un esprit adulte et mûr. La grâce de Dieu
est ici, et nous en bénéficions si nous nous focalisons sur l’essentiel qui est
de chercher Dieu et sa volonté, comme
frères et sœurs d’une même famille, afin de transmettre le charisme de
l’Ordre : la vie de foi est soulignée ici. C’est la première des choses.
Cultiver la conscience de la
présence de Dieu
Il s’agit de « Chercher
Dieu et son Royaume ». Pour nous y aider, l’horaire est une aide sérieuse
pour entretenir l’esprit de prière. Certes, il faut toujours être vigilant à
l’esprit de la prière pour éviter le risque de la routine. Pour cela, garder
conscience que le Seigneur est présent.
Il est attentif à nos besoins. Donc, il faut cultiver la conscience de sa
présence : Il est toujours là pour nous accueillir ; l’écouter et
prendre la force de cette rencontre : « les foules auprès
du lac de Tibériade se pressaient vers lui pour le toucher, car une force sortait de
Lui et les guérissait » dit l’Evangile. Cultivons
le sentiment de gratitude pour cela. Que le Seigneur continue de nous parler et
de nous bénir.
Convertir cet endroit en endroit
d’évangélisation, de libération, de conversion
Pour cela, il
faut convertir l’évangélisateur que nous sommes. Il faut recevoir l’eau vive
qu’Il nous donne pour faire grandir la relation fraternelle authentique.
Faisons ici l’expérience de vivre la
fraternité. Nous devons être des hommes et des femmes d’espérance,
irradiants de la présence de Dieu. Nous devons être des saints.
La vie des saints incarne la présence de
Dieu
Je connais
une certaine mystique en Inde. Elle passe quinze à seize heures de prière
devant le Saint Sacrement. Elle est très
malade ; elle vit sa vie unie à Jésus-Christ. Et le Seigneur lui a donné
le charisme de lire dans les âmes. Elle m’a révélé des choses sur moi-même que
personne ne connaissait. Toute sa vie est donnée à Dieu dans la prière.
400 ans de mort de Saint Jean Baptiste de la Conception Réformateur de l'Ordre Trinitaire
14 février 1613-2013
Né à Almodovar, près de Tolède en Espagne, il entre chez les religieux trinitaires qu'il réforma. Il fut un grand dévot de l'Eucharistie, vivant, dans la plus stricte observance, la Règle primitive et pauvre de l'Ordre. Il endura l'hostilité de la part de nombreux trinitaires et ces épreuves le purifièrent, selon ses propres paroles. Le pape Clément VIII approuva cette réforme et les «trinitaires déchaux», comme on les appelle désormais, connurent une grande extension. Plus de trente-quatre maisons avaient adopté cette observance au moment de sa mort.
À Cordoue en Espagne, l’an 1613, saint Jean-Baptiste de la Conception (Jean Garcia), prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui entreprit la restauration de l’Ordre et la soutint avec le plus grand empressement au milieu de graves difficultés et d’épreuves sévères causées par certains frères.
Né à Almodovar, près de Tolède en Espagne, il entre chez les religieux trinitaires qu'il réforma. Il fut un grand dévot de l'Eucharistie, vivant, dans la plus stricte observance, la Règle primitive et pauvre de l'Ordre. Il endura l'hostilité de la part de nombreux trinitaires et ces épreuves le purifièrent, selon ses propres paroles. Le pape Clément VIII approuva cette réforme et les «trinitaires déchaux», comme on les appelle désormais, connurent une grande extension. Plus de trente-quatre maisons avaient adopté cette observance au moment de sa mort.
À Cordoue en Espagne, l’an 1613, saint Jean-Baptiste de la Conception (Jean Garcia), prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui entreprit la restauration de l’Ordre et la soutint avec le plus grand empressement au milieu de graves difficultés et d’épreuves sévères causées par certains frères.
Mercredi des cendres:entrée dans le temps du carême
Seigneur, je m'arrête et je fais silence,
Je ferme les yeux, je regarde mon coeur,
Et je vois ma vie de tous les jours.
Je me rends compte qu'il y a de la poussière dans mon coeur,
Pendant le carême, tu m'invite à faire le ménage,
A dépoussiérer mon coeur, à me rapprocher de toi dans la prière,
A me rapprocher de toi en partageant avec les pauvres,
Aujourd'hui je m'engage à changer des choses dans ma vie.
Je veux que ce carême soit une source de joie qui me fasse grandir dans ton amour. Amen
Joie d’accueillir" la Rampe", un an après leur dernier passage
Les deux journées ont été rythmées par des temps de partage, c'est à dire travail avec la communauté, moments d'échange et d'écoute mutuels, promenades...
2 février, journée mondiale de la vie consacrée
Cette année, nous nous sommes retrouvés autour de notre Évêque à Belleu, le 4 février dans le centre spirituel du diocèse.
Nous avons débuté cette journée par un temps de prière et de partage sur la vie religieuse et sur les défis à relever par chacun de nous dans notre monde d'aujourd'hui.
La communauté de Cerfroid était présenté par Frère Jean Berchmans et nous les quatre soeurs.
Ces journées sont toujours pour nous des moments importants parce que le témoignage des autres religieux nous fortifie et nous aide. Nous en recevons un grand enrichissement.
Merci à Mgr Giraud ainsi qu'à tous les organisateurs pour cette belle journée.
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